Category: Bien-être au travail

Aborder la santé mentale : nécessité, contrainte et modèle

Par Jacques Coderre Lareau, CRHA

La santé mentale est un sujet de plus en plus préoccupant, d’autant plus depuis la modification de la législation québécoise en matière de SST en octobre 2021. S’il est crucial d’assurer le bien-être des employés, comment faire pour aborder la santé mentale lorsqu’on remarque des difficultés chez un de nos employés?

Je vous présente un modèle simple et efficace pour accompagner vos équipes.

Intervenir sans poser de diagnostic

Depuis la modification de la loi en SST au Québec en octobre 2021, on parle de plus en plus de santé mentale en milieu de travail. On nous demande d’intervenir et de prévenir la santé mentale de nos travailleurs. Parallèlement, avec les modalités de la loi, il devient de plus en plus difficile d’obtenir les diagnostics.

C’est une bonne chose dans la mesure où la grande majorité des gens ne savent pas vraiment ce qu’implique les diagnostics, mais comment faire pour aborder la santé mentale sans information? Comment mener des discussions sur l’état d’une personne en considérant les sensibilités qui y sont rattachés et en ne concluant pas de diagnostic?

Une approche en trois dimensions

Dans cette optique, durant mes 10 dernières années de pratique en gestion de la santé en milieu de travail, j’ai développé un modèle qui me permet aux gestionnaires ou aux personnes responsables dans les entreprises d’évaluer l’état du bien-être mentale et les incidences de la détresse sans jamais devoir se placer dans une notion de diagnostic.

Ce modèle repose sur trois piliers. Il faut également savoir que lorsqu’une personne vit des inconforts liés au stress ou à la détresse, ces piliers finissent par être affectés d’une manière ou d’une autre. Pour ce faire, on parlera de 3 piliers observables du bien-être :

1. Le fonctionnement

On parle de la capacité à s’investir dans sa vie, travailler, faire du bénévolat, pratiquer ses activités ou loisirs, aller à l’école. Lorsque ce pilier est affecté dans le cadre du travail, cela peut prendre la forme d’une augmentation des erreurs, d’une incapacité à respecter les délais, d’une incapacité à s’organiser, etc.

2. Les relations

On parle de la capacité à entrer en relation, entretenir des relations d’une manière saine et vivre avec les autres. Lorsque ce pilier est affecté dans le cadre du travail, cela peut se traduire par de l’isolement, l’émergence de tensions ou de conflits, des réactions émotives disproportionnées face à des collègues, une incapacité à échanger ou à collaborer, etc.

3. Le sens définition

La capacité à trouver un sens à la vie, à ce que l’on fait, à ce qui en vaut la peine, et d’être capable de vivre avec soi-même. Lorsque ce pilier est affecté dans le cadre du travail, cela peut prendre la forme d’une perte d’intérêt, de désinvestissement ou d’indifférence, une impression d’incohérence, etc.

En résumé

Pour accompagner vos équipes et favoriser un environnement de travail sain, il est essentiel de porter attention aux trois piliers du bien-être: le fonctionnement, les relations et le sens. De manière assez simple, lorsque l’un de ces piliers commence à être affecté, c’est un signe de stress.

Lorsque le stress augmente, il peut devenir de la détresse. Si les perturbations deviennent de plus en plus importantes et persistent dans le temps, alors il faut agir. Prioriser le bien-être des employés est crucial pour un milieu de travail sain et productif.

Besoin d’accompagnement?

Chez PRATIQ, on accompagne les gestionnaires, les RH et les milieux de travail à naviguer ces enjeux avec justesse, humanité et compétence.

Notre certification sur les risques psychosociaux offre des repères concrets pour reconnaître les signes de détresse, intervenir avec sensibilité et mettre en place des pratiques durables de prévention. Nous proposons aussi un accompagnement personnalisé, adapté à votre réalité et vos besoins.

Pour outiller votre organisation de manière proactive,contactez-nous!

La persévérance scolaire : un engagement collectif qui porte fruit!

Par Caroline Ouellet, CRHA, Consultante RH et SST, Coach d’affaires certifiée PCC

Saviez-vous qu’au Québec, près d’un jeune sur cinq ne termine pas ses études secondaires dans les temps prévus? Ce chiffre alarmant nous rappelle l’importance inestimable de soutenir la persévérance scolaire. Et cet engagement, il nous concerne tous, y compris les milieux du travail!

Du 10 au 14 février 2025, la semaine de la persévérance scolaire battra son plein. C’est le moment idéal pour multiplier les initiatives et démontrer aux jeunes que nous croyons en eux et en leur réussite scolaire!

Le milieu du travail :

Si l’école et la famille jouent un rôle primordial dans l’éducation, le milieu de travail a également un impact majeur dans le parcours scolaire des jeunes. En effet, concilier études et travail représente un défi de taille pour de nombreux étudiants, jeunes et moins jeunes. Comment les entreprises peuvent-elles faire la différence? En adoptant des mesures concrètes qui favorisent la réussite scolaire de leurs employés étudiants :

  • Flexibilité des horaires: Offrir des horaires adaptés pendant les périodes d’études ou d’examens.
  • Compréhension et soutien: Faire preuve de compréhension envers les contraintes des étudiants et leur offrir un soutien adapté.
  • Reconnaissance et valorisation: Reconnaître et valoriser les efforts des employés-étudiants pour les motiver à persévérer tout au long de leur parcours scolaire.

Des gestes simples, mais qui peuvent faire toute la différence dans le parcours d’un jeune!

 

La certification Oser-Jeunes : une reconnaissance pour les entreprises engagées

Vous souhaitez aller plus loin et démontrer votre engagement concret envers la persévérance scolaire? La certification Oser-Jeunes est faite pour vous!

Accordée aux entreprises qui s’engagent à soutenir leurs employés-étudiants, la certification Oser-Jeunes est un gage de reconnaissance et de crédibilité. Elle témoigne de vos valeurs et de votre volonté de contribuer à l’épanouissement des jeunes.

Les avantages pour les employeurs certifiés sont nombreux :

  • Meilleure rétention des employés-étudiants
  • Augmentation de la motivation et du sentiment d’appartenance
  • Image de marque positive et attractive
 
Des idées pour passer à l’action :

Besoin d’inspiration pour la semaine de la persévérance scolaire? L’organisme OSER-JEUNES du Comité régional pour la valorisation de l’éducation (CREVALE) propose une foule d’idées originales :

  • Photos des employés avec un ruban vert (symbole de la persévérance scolaire);
  • Jeudi PerséVERT (tenue vestimentaire verte);
  • Remise de certificats de persévérance scolaire;
  • Organisation d’un jeu-questionnaire sur la conciliation études-travail;
  • Offre d’un repas aux employés-étudiants et plus encore.

Laissez aller votre créativité et votre générosité envers ceux qui construirons, avec leurs connaissances et leurs compétences, l’avenir de demain! N’oubliez jamais : chaque geste compte! Soutenir la persévérance scolaire, c’est investir dans l’avenir de notre société.

 

Le mot de la fin

L’équipe de PRATIQ est là pour vous accompagner dans la mise en place de bonnes pratiques qui correspondent à votre réalité et à votre secteur d’activité. Notre approche personnalisée facilite leur implantation et leur suivi, s’adaptant aux besoins spécifiques de votre entreprise. D’ailleurs, nous sommes extrêmement fiers d’annoncer que notre engagement envers la persévérance scolaire des jeunes nous a valu la certification Oser-Jeunes Or! Pour en savoir plus sur nos services et nos valeurs, contactez-nous!

Travailler à la chaleur… ATTENTION! Ça peut être dangereux!

Travailler à la chaleur… ATTENTION! Ça peut être dangereux!

Projet de loi 42 : Êtes-vous prêts à prévenir et combattre le harcèlement au travail?

Par Rosalie Rivet Nantais, Consultante RH et en développement organisationnel 

Projet de loi 42 : Québec prend de nouveaux moyens pour prévenir et combattre le harcèlement psychologique et la violence à caractère sexuel en milieu de travail.  Êtes-vous prêt?

 

100 000 c’est le nombre estimé de victimes de harcèlement au travail au Québec chaque année (CRHA). La CNESST déclare d’ailleurs avoir atteint une année record en 2023 du nombre de plaintes déposées pour harcèlement psychologique ou sexuel. Pourtant, depuis le 1er juin 2004, tous les employeurs de législation québécoise ont l’obligation de prendre les moyens nécessaires pour prévenir et faire cesser toutes situations de harcèlement psychologique.

 

 

Face à ces constats alarmants, Québec agit. 

Le projet de loi 42 vise à lutter contre le harcèlement psychologique et la violence sexuelle en milieu professionnel au Québec en modifiant plusieurs lois du travail et le tout se fait en deux phases dont la première est en place depuis le 27 mars 2024.

 

  • Voici un aperçu des principales modifications : 

    • Élargissement de la définition de « violence à caractère sexuel » visant à englober toutes les formes d’inconduites possibles.  
    • Ajout de présomptions favorables aux employés pour faciliter la reconnaissance des lésions professionnelles découlant du harcèlement. De cette façon, les victimes de violence à caractère sexuel n’auront plus le fardeau de la preuve lors d’accident de travail ou de maladie professionnelle. 
    • Accès aux dossiers médicaux limités en cas de contestation de l’employeur. Seules les informations strictement nécessaires seront partagées. L’employeur peut s’exposer à des amendes allant jusqu’à 10 000$ lors de tentatives contraires. 
    • Prolongation du délai de réclamation allant de six mois à deux ans pour une lésion professionnelle découlant d’une violence à caractère sexuel. 
    • Élargissement des obligations de l’employeur en matière de prévention du harcèlement. Les employeurs ne doivent plus simplement protéger leurs salariés du harcèlement des membres du milieu de travail, mais aussi des clients et des fournisseurs. 
    • Mise en place d’une protection contre les représailles pour les salariés qui signalent une situation de harcèlement. En effet, dans le cas où une personne salariée vivrait des représailles, elle pourra déposer une plainte à la CNESST contre son employeur.  
    • Interdiction des clauses d’amnistie pour les violences physiques, psychologiques ou sexuelles. En d’autres mots, un employeur peut désormais tenir compte des mesures disciplinaires passées imposées pour des inconduites malgré qu’un décret ou qu’une convention collective l’interdise.  
    • Possibilité de versement de dommages et intérêts à une victime par l’employeur si le tribunal administratif du travail reconnaît la responsabilité de ce dernier. Ainsi, un employeur n’ayant pas mis en place les mesures de prévention du harcèlement nécessaires à son milieu peut se voir obliger de débourser des montants d’argent considérable à une victime.   

 

Concrètement, quelles sont vos nouvelles obligations comme employeur? 

La loi exige désormais aux employeurs la mise à jour de leur politique de prévention du harcèlement psychologique au travail. Elle doit inclure les éléments suivants :   

  • Les méthodes et les techniques utilisées pour identifier, contrôler et éliminer les risques de harcèlement psychologique; 
  • La personne désignée par l’employeur pour prendre en charge les plaintes; 
  • Les programmes d’information et de formation destinés aux salariés en matière de prévention du harcèlement psychologique qui sont offerts aux personnes salariées ainsi qu’aux personnes désignées par l’employeur pour la prise en charge d’une plainte ou d’un signalement; 
  • Les recommandations quant aux conduites à adopter par les salariés lors d’événements sociaux reliés au travail; 
  • Le processus afin de déposer une plainte, un signalement ou pour fournir un renseignement et un document à l’employeur relatif au harcèlement psychologique ainsi que l’identité de la personne désignée pour en prendre charge et le détail du suivi qui doit être donné par l’employeur à la suite du dépôt d’une plainte, d’un signalement ou autre; 
  • Les mesures mises en place par l’employeur afin de protéger les salariés victimes de harcèlement psychologique et toute personne ayant participé au processus de dépôt d’une plainte de cette même nature; 
  • Le processus de prise en charge d’une situation de harcèlement psychologique et d’une enquête; 
  • Les mesures mises en place par l’employeur quant à la confidentialité d’une plainte; 
  • Les délais de conservation de documents relatifs à la prise en charge d’une situation de harcèlement psychologique qui est au minimum (2) deux ans.

 

Recommandations 

En considération de ces nouvelles obligations, nous vous recommandons vivement : 

  • D’ajuster votre politique de harcèlement en fonction des nouvelles obligations découlant de la Loi 42; 
  • De diffuser votre politique auprès de tous vos employés actuels et futurs; 
  • D’obtenir un accusé de réception de chaque employé confirmant qu’il a pris connaissance de la politique; 
  • D’organiser une formation pour tous les employés, basée sur la politique révisée et une formation spécifique pour les gestionnaires chargés de son application. 

 

À compter du 28 septembre 2024, vous aurez l’obligation d’intégrer des précisions dans votre politique sur le contrôle et l’élimination des risques, les conduites à adopter pour les activités sociales, les programmes d’informations et de formations, le processus de prise en charge dont la confidentialité et la protection des personnes concernées. Lors d’une prochaine rubrique, nous vous donnerons plus de précisions. 

 

Avec tout ça, vous ne savez pas par où commencer? N’attendez pas ! Contactez PRATIQ et nous prendrons en charge les changements pour vous! 

 

 

Qu’est-ce qu’un leader en 2024?

Par Valérie Rocheleau, CRHA & MPO certifiée

À l’ère des réseaux sociaux, on voit de plus en plus une tendance chez les gens à se fier à ce qui est partagé sur les différentes plateformes pour trouver leur modèle. J’aspire à être comme cette personne physiquement, dans ce qu’elle fait, ses activités, etc.

On associe aussi souvent un leader à une personne qui occupe un poste de gestion.

Est-ce vraiment ça un VRAI leader ? Est-ce seulement la capacité à atteindre un « objectif » ou un rang hiérarchique dans une entreprise? 

Un vrai leader c’est celui qui inspire par son expérience de vie, par les peurs qu’il a dû traverser, par les limites qu’il a rencontré dans sa vie, mais aussi par son authenticité. L’authenticité est la plus grande qualité d’un VRAI leader, car elle permet d’avoir accès à la VRAIE personne qui s’y cache. C’est celle qui nous inspire, qui nous donne le goût de nous dépasser et de franchir les limites de ce qui semble impossible. C’est donc dire que tout le monde peut être un leader dans sa vie, que vous possédiez un poste de gestion ou non.

Mais, comment incarner l’authenticité au quotidien?

  • Accepter ce qui est: affronter la réalité et le présent, trouver ce que cela vous apporte et ce que ça vient travailler en vous.
  • Affronter nos peurs: une collègue m’a déjà dit un jour : lorsque tu es dans tes peurs, tu es exactement où tu devrais être!
  • Trouver et respecter nos limites: combien de fois acceptons-nous ce qui ne concorde pas ou ne résonne pas avec nous-mêmes ?
  • Apprendre à dire non: apprendre à dire non est une forme de respect envers nous-mêmes afin de pouvoir gérer notre niveau d’énergie investie. Dire oui à l’autre équivaut à se dire non à soi, car le temps est limité… à qui et à quoi souhaitez-vous donner votre temps ?
  • Trouver l’équilibre: un BON leader est équilibré dans toutes les sphères de sa vie.
  • S’entourer des bonnes personnes: s’entourer des personnes qui correspondent à nos limites, à nos objectifs et qui nous permettront de grandir. C’est notre conseil d’administration personnel !
  • Se faire confiance et avoir de la constance : NOUS SOMMES LA PERSONNE QUI A LE PLUS D’IMPACT DANS NOTRE VIE!

 

Être UN leader c’est finalement prendre le contrôle de notre vie, être au volant de notre propre véhicule!

Un coach m’a dit un jour : Valérie, choisit la destination à mettre dans ton GPS, c’est celle qui te conduira vers le succès.

Il y a 6 ans, j’ai décidé d’être UNE leader dans ma vie personnelle et professionnelle, d’investir en MOI et dans mon succès. Aujourd’hui, je peux dire que je suis UN modèle inspirant, qui permet aux gens que je croise et que je côtoie d’évoluer constamment.

JE suis une femme, une maman, une conjointe, une belle-maman, une amie, une sœur, une fille, mais surtout UNE leader qui veut continuer d’évoluer pour en inspirer plusieurs autres!!

Osez briller comme LEADER! Osez développer votre VRAIE nature!

 

La collaboration et le travail d’équipe

La rentrée scolaire : rappel important concernant votre assurance collective.

5 façons de recharger ses batteries pendant ses vacances !

Loi 19 – Loi encadrant le travail des jeunes.

Les proches aidants : mieux les soutenir en entreprise

Par Caroline Ouellet, CRHA

Saviez-vous qu’au Québec, on compte près de 1 500 000 personnes proches aidantes et que, dans la plupart des cas, ce sont des salariés qui tentent de rester équilibrés entre leurs obligations familiales et leur horaire de travail? Comme employeur, nous devons les soutenir. Non seulement en leur donnant la possibilité de continuer à soutenir leurs proches, mais en offrant de la flexibilité, du soutien, de l’écoute et beaucoup de compréhension.

Les formes de soutien d’un proche aidant

Les proches aidants peuvent être amenés à offrir leur soutien sous diverses formes, qui ne sont pas toujours pris en considération par exemple :

  • Apporter de l’aide pour le transport
  • Donner des soins personnels ou trouver une aide spécifique pour cela
  • Planifier et coordonner les soins médicaux et divers services
  • Effectuer les travaux domestiques et l’entretien de la maison
  • Gérer les opérations bancaires
  • S’occuper des obligations légales et juridiques
  • Accompagner et soutenir la personne dans diverses activités sociales, sportives et culturelles, des études, l’intégration à l’emploi
  • Supporter le côté émotionnel, psychologique et social de la personne dans le besoin
  • Et bien plus encore!

Voici quelques moyens d’offrir de la flexibilité et de soutenir les aidants familiaux au sein de votre organisation.

  • S’informer sur leur statut de proche aidant pour pouvoir cibler davantage l’aide que vous pouvez leur apporter
  • Offrir l’option de télétravail ou de télétravail hybride pour alléger les déplacements
  • Proposer une réduction d’heures ou une modification d’horaire de travail que ce soit de façon temporaire ou permanente
  • Demander s’ils ont besoin de soutien et de services particuliers
  • Proposer des vacances ou un temps d’arrêt supplémentaire lorsque requis
  • Comprendre que même si ce sont des employés dévoués qui ont à cœur de bien faire les choses, qu’ils ont simplement des préoccupations diverses à gérer et souvent imprévues qui feront en sorte qu’ils devront s’absenter aléatoirement

 

Les conséquences observées chez un proche aidant sont nombreuses

  • Il peut oublier de prendre soin de lui-même
  • Il peut se retrouver avec des répercussions financières imprévues, un surplus de dépenses ou un manque à gagner dû à ses absences au travail
  • Il s’isole socialement et restreint ses activités ou ses loisirs personnels
  • Il peut ressentir plusieurs sentiments (ex. : culpabilité, de ne pas en faire assez, frustration et épuisement, etc.)
  • Sa condition physique ou mentale peut se détériorer (épuisement et fatigue, stress et anxiété, impatience et irritabilité, émotivité et sentiment d’être submergé par toutes les tâches additionnelles qui s’imposent à lui en dehors de son quotidien)

 

Les bienfaits de la collaboration des employeurs

Lorsque les employeurs soutiennent activement leurs employés proches aidants, les retombées positives se font sentir à tous les niveaux de l’entreprise :

  • Amélioration de l’équilibre et de la qualité de vie : En reconnaissant cette réalité, les employeurs contribuent au bien-être et à la santé mentale de leurs employés, ce qui se traduit par une meilleure qualité de vie
  • Renforcement de la loyauté et de la reconnaissance : Les employés se sentent valorisés et soutenus, ce qui renforce leur engagement et leur attachement envers l’entreprise
  • Productivité accrue : En allégeant la pression des proches aidants, les entreprises bénéficient d’une équipe plus présente et productive, évitant le présentéisme et la démobilisation causée par une surcharge de responsabilités
  • Avantages partagés pour tous : En soutenant les proches aidants, l’entreprise crée un environnement où tout le monde peut s’épanouir – un bénéfice pour les employés, les équipes et l’organisation dans son ensemble!

 

 

Collecte de renseignements et prévention 

On constate qu’il est de plus en plus important de prévenir les risques pour la santé physique et mentale de ces employés et ce groupe de travailleurs proches aidants ne fait pas exception. Si vous n’avez pas encore instauré de programme de prévention des risques psychosociaux (RPS) pour encadrer, prévenir et intervenir en cas de détresse, ou si vous souhaitez développer un programme interne pour soutenir les proches aidants, des solutions efficaces et adaptées sont à votre disposition.

Il peut notamment être pertinent d’afficher, à l’intérieur de votre organisation, certaines références pour les proches aidants telles que :

  • Info-aidant est un service téléphonique professionnel, confidentiel et gratuit qui s’adresse aux proches aidants et à leur entourage, aux intervenants et aux professionnels de la santé
  • Proche aidance Québec regroupe 124 organismes communautaires qui soutiennent les personnes proches aidantes. Ces organismes ont pour mission d’améliorer leurs conditions de vie en soulageant l’appauvrissement et l’épuisement qu’elles vivent

Le mot de la fin

L’équipe de PRATIQ est là pour vous accompagner dans l’implantation de bonnes pratiques RH et surtout, de s’assurer que celles-ci correspondent à votre réalité et à votre secteur d’activité. Notreapproche personnaliséeaide à les mettre en place et à suivre leur évolution selon les besoins de l’entreprise. Pour plus d’information,contactez-nous!

 

5 trucs pour une planification estivale réussie

Par Sarah Massicotte, CRHA

En période estivale, vous faites face à de nombreux défis concernant la gestion des congés : comment organiser le travail pendant les vacances, qui prioriser dans les choix d’absences (etc.) ? Face à la dynamique du marché, vous savez que vous devez prioriser la santé et le bien-être de vos employés tout en assurant le contrôle des opérations de l’entreprise, ce qui peut parfois mener à une belle dualité. Comment planifier efficacement les vacances pour un été à la fois relax et efficace ? Voici 5 trucs donnés par des professionnels RH pour y parvenir.

Truc #1 – Planifiez, planifiez, planifiez

Voyez la planification des vacances de vos employés comme la planification d’un voyage. Partiriez-vous pour une destination choisie à la dernière minute, sans avoir préparé vos bagages, sans avoir où vous allez vous loger ou si vous parlez la langue de l’endroit visité ? Certainement pas ! C’est la même chose pour la planification des congés estivaux, soyez organisés. Prenez-vous d’avance, demandez à vos employés de songer à la période d’absence désirée le plus tôt possible, commencez à prévoir un mode opérationnel réduit que vous mettrez en place, les tâches à éliminer ou transférer, etc.

Truc #2 – Soyez clair et transparent

Expliquez votre politique de vacances, ou si vous n’en avez pas encore une, vos attentes à votre équipe. Clarifiez la procédure à suivre pour la demande des vacances, les indemnités qui seront versées, comment l’entreprise gère les demandes conflictuelles (par ancienneté, département, besoins opérationnels, etc.). En outre, soyez transparent et favorisez un dialogue d’échanges avec vos employés, tout en restant ouvert à leurs opinions et commentaires et, lorsque possible, faites des compromis. Pour assurer un traitement efficace des demandes, n’oubliez pas la période de « forte affluence » de vacances, fiez-vous à votre politique et surtout, soyez équitable.

Truc #3 – Établissez vos gardiens du fort

Prévoyez vos opérations avec un effectif réduit. Si l’entreprise ne ferme pas ses portes durant l’été, il vous faut prévoir des solutions afin d’organiser différemment les opérations internes, sans mettre en péril les objectifs organisationnels. Ce faisant, il vous faut dresser la liste de vos ressources clés pour l’été et surtout, les en aviser (lorsqu’on compte sur quelqu’un, il faut lui dire, sinon on passe à côté de la cible !). Pensez aussi à dresser la liste des priorités que vous remettrez à vos gardiens, afin qu’ils sachent sur quels dossiers travailler en période estivale.

Truc #4 – Rencontrez vos futurs vacanciers 

Il est primordial de rencontrer vos employés avant leur départ en vacances. Le but : vérifier les projets en cours, assurer le respect des livrables et les tâches à déléguer qui devront possiblement être assignées temporairement. Cette rencontre a aussi pour objectif de mettre au défi vos employés, on ne voudrait surtout pas passer à côté d’une tâche critique ! C’est donc le moment idéal de faire le point sur leurs méthodes de conservation des données et dossiers importants. Il faut recueillir le maximum d’information pour éviter de devoir contacter le vacancier, mais aussi, de fournir au reste de l’équipe, des indicateurs précis pour épargner les pertes de temps.

Truc #5 – Communiquez les absences

Assurez-vous que vos employés aient des signatures courriels ainsi que des messages vocaux signifiant leur absence temporaire, afin de gérer les demandes externes. Demandez-leur d’être précis : période d’absence totale, contact en cas d’urgence, etc. Il serait même futé d’aviser vos plus précieux collaborateurs à l’avance des absences, afin de répondre au mieux à leurs attentes et annoncer les changements dans les processus, si requis. Outre la communication externe, partagez également le calendrier des vacances avec toute l’équipe.

L’après-vacances

Et que se passera-t-il au retour des vacances ?  On s’attend à ce que les employés reprennent le travail comme s’ils n’étaient jamais partis ? Aussi bien dire mission impossible ! C’est tout à fait normal qu’il y ait une période d’adaptation au retour au travail, qu’il soit graduel ou à temps plein. Encore une fois, soyez à l’écoute et transparent. Indiquez à vos employés que vous êtes conscient qu’il peut y avoir une période de réadaptation lorsqu’on revient de vacances et que c’est normal (c’est comme recommencer un entraînement que l’on a délaissé quelque temps) !

Vous pouvez planifier une fois de plus des rencontres de retour avec vos vacanciers et leurs remplaçants, le cas échéant, question de faire le point sur l’avancement des dossiers et les nouvelles échéances importantes. Aussi, laissez le temps à vos employés de « se remettre dans le bain » (ex : rattraper leurs courriels, retirer leurs messages d’absence, etc.) et de grâce, ne planifiez pas de rencontres ou de nouvelles tâches à leur premier jour de retour ! Assurez-vous d’offrir un environnement propice à des retours sereins et apportez le soutien nécessaire pour permettre à vos employés de se redéployer à leur rythme jusqu’à regagner leur confiance, leur motivation et leur productivité.

Le mot de la fin

Nous espérons que nos conseils vous seront utiles quant à la gestion des congés de vos employés et surtout, vous permettrons d’intégrer le tout à votre culture organisationnelle de façon pérenne !

L’équipe de PRATIQ est là pour vous accompagner dans l’implantation de bonnes pratiques RH et surtout, de s’assurer que celles-ci correspondent à votre réalité et secteur d’activité. Notreapproche personnaliséeaide à les mettre en place et à suivre leur évolution selon les besoins de l’entreprise. Pour plus d’information,contactez-nous!

La gestion des congés des fêtes

Par Caroline Ouellet, CRHA

La majorité des employés du Québec auront droit à des congés fériés payés pour la période des fêtes et ce, qu’ils travaillent à temps plein ou à temps partiel. C’est parfois difficile de s’y retrouver comme employeur parmi toutes les normes à suivre dictées par La Loi sur les Normes du Travail. Voici donc un court résumé de ce qui s’applique pour les entreprises de législation provinciale, question de démêler vos obligations.

Qu’est-ce qui s’applique de façon obligatoire ?

Les jours fériés prévus pour les fêtes par la Commission des normes, de l’équité et de la santé et sécurité du travail sont réellement le 1er janvier et le 25 décembre. Attention toutefois, si votre entreprise est dans l’industrie du vêtement, le 2 janvier est également un jour férié. De plus, si vous avez une convention collective, d’autres dates de congés fériés peuvent s’appliquer.

Quelles sont les tendances en dehors de vos obligations ?

On observe que de plus en plus d’entreprises, même les plus petites, donnent plus que les deux jours fériés prévus à la Loi. Elles vont octroyer 1 à 2 jours supplémentaires payés, parfois plus ! Évidemment, lorsqu’un employé travaille dans une entreprise qui adopte cette pratique, il doit comprendre qu’il ne s’agit pas d’une obligation, mais bel et bien d’un cadeau de son employeur et se considérer comme chanceux, même si c’est de plus en plus la norme. Ce genre de condition de travail bonifiée apparaît d’ailleurs généralement au manuel de l’employé.

Plusieurs entreprises permettent également à leurs employés durant la période des fêtes, entre les deux jours fériés obligatoires, d’utiliser les heures maladies non prises ou les heures supplémentaires qu’ils ont pu cumuler en cours d’année. Ainsi, les gens peuvent profiter de cette période où tout roule un peu au ralenti pour se reposer et se ressourcer adéquatement. C’est également un moment de réflexion pour les entrepreneurs et chefs d’entreprise, car on prépare souvent les nouvelles idées pour l’année à venir.

Voici quelques règles à ne pas oublier pour la gestion des fériés :

  • Si le jour du paiement du salaire tombe une journée fériée, le salaire doit être versé avant;
  • Pour les employés payés à taux horaire, le versement de l’indemnité est équivalent à 1/20e du salaire gagné les 4 semaines précédentes, sans calculer les heures supplémentaires;
  • Pour les employés payés en tout ou en partie à la commission, le montant de l’indemnité s’élève à 1/60e du salaire gagné au cours des 12 semaines précédant la semaine du congé;
  • Si l’employé travaille le jour férié, l’employeur lui verse son salaire régulier selon le travail exécuté et en surplus, son indemnité de férié ou un congé à reprendre une autre journée et ce, dans les 3 semaines avant ou après ce congé férié;

  • Attention, pour les entreprises syndiquées, certaines conventions collectives prévoient le paiement de temps et demi ou d’autres modalités de paiement ou de reprise des congés;
  • Si l’employé est déjà en vacances lors d’un congé férié ou que c’est un jour où il est habituellement en congé (ex. : travaille 4 jours par semaine, mais pas le vendredi et le férié est le vendredi), l’employeur doit lui verser son indemnité de férié ou lui redonner un congé. Si on paie l’indemnité lors des vacances ou d’un congé, cela ne génère pas de temps supplémentaire, car aucune heure assurable ne doit être comptabilisée;
  • L’employé qui est absent la journée avant ou après un congé férié et ce, sans l’autorisation de son employeur ou pour une raison valable, ne recevra pas d’indemnité pour ce férié.

En terminant, je vous laisse sur une réflexion :

Seriez-vous prêt à offrir à vos employés un congé supplémentaire mobile pour le mois de décembre ? L’employé pourrait prendre cette journée de congé à son choix et ce, pour faire l’achat de ses cadeaux de noël ! Cela pourrait être un nouvel avantage qui en rendre plusieurs jaloux ! Cela permettrait également de faire diminuer le stress de cette période de l’année où vos employés doivent concilier travail-famille-fêtes, ce qui peut rapidement devenir un tourbillon sans fin. Pensez-y !

Enfin, assurez-vous que vos règles internes de gestion des congés payés soient claires. Il n’y a rien de plus désagréable que de créer de la déception chez nos employés ! Pour ce faire, assurez-vous avant la période des fêtes de faire un petit rappel de votre gestion des congés payés auprès de vos employés. Même si vous l’avez dit l’an passé, rien de tel que de répéter pour s’assurer de la compréhension de tous. Si vous misez sur une préparation adéquate de la période des fêtes, l’expérience sera très bénéfique pour vos employés et votre entreprise, et ce, à tous les niveaux !

Le mot de la fin

Nous espérons que nos conseils vous permettront d’être un véritable pro de la gestion des congés des fêtes et surtout, de vous permettre d’intégrer le tout à votre culture organisationnelle de façon pérenne !

L’équipe de PRATIQ est là pour vous accompagner dans l’implantation de bonnes pratiques RH et surtout, de s’assurer que celles-ci correspondent à votre réalité et à votre secteur d’activité. Notre approche personnalisée vous aidera à les mettre en place et à suivre leur évolution selon les besoins de votre entreprise. Pour plus d’information, contactez-nous!