Catégorie : Santé-sécurité

La persévérance scolaire : un engagement collectif qui porte fruit!

Par Caroline Ouellet, CRHA, Consultante RH et SST, Coach d’affaires certifiée PCC

Saviez-vous qu’au Québec, près d’un jeune sur cinq ne termine pas ses études secondaires dans les temps prévus? Ce chiffre alarmant nous rappelle l’importance inestimable de soutenir la persévérance scolaire. Et cet engagement, il nous concerne tous, y compris les milieux du travail!

Du 10 au 14 février 2025, la semaine de la persévérance scolaire battra son plein. C’est le moment idéal pour multiplier les initiatives et démontrer aux jeunes que nous croyons en eux et en leur réussite scolaire!

Le milieu du travail :

Si l’école et la famille jouent un rôle primordial dans l’éducation, le milieu de travail a également un impact majeur dans le parcours scolaire des jeunes. En effet, concilier études et travail représente un défi de taille pour de nombreux étudiants, jeunes et moins jeunes. Comment les entreprises peuvent-elles faire la différence? En adoptant des mesures concrètes qui favorisent la réussite scolaire de leurs employés étudiants :

  • Flexibilité des horaires: Offrir des horaires adaptés pendant les périodes d’études ou d’examens.
  • Compréhension et soutien: Faire preuve de compréhension envers les contraintes des étudiants et leur offrir un soutien adapté.
  • Reconnaissance et valorisation: Reconnaître et valoriser les efforts des employés-étudiants pour les motiver à persévérer tout au long de leur parcours scolaire.

Des gestes simples, mais qui peuvent faire toute la différence dans le parcours d’un jeune!

 

La certification Oser-Jeunes : une reconnaissance pour les entreprises engagées

Vous souhaitez aller plus loin et démontrer votre engagement concret envers la persévérance scolaire? La certification Oser-Jeunes est faite pour vous!

Accordée aux entreprises qui s’engagent à soutenir leurs employés-étudiants, la certification Oser-Jeunes est un gage de reconnaissance et de crédibilité. Elle témoigne de vos valeurs et de votre volonté de contribuer à l’épanouissement des jeunes.

Les avantages pour les employeurs certifiés sont nombreux :

  • Meilleure rétention des employés-étudiants
  • Augmentation de la motivation et du sentiment d’appartenance
  • Image de marque positive et attractive
 
Des idées pour passer à l’action :

Besoin d’inspiration pour la semaine de la persévérance scolaire? L’organisme OSER-JEUNES du Comité régional pour la valorisation de l’éducation (CREVALE) propose une foule d’idées originales :

  • Photos des employés avec un ruban vert (symbole de la persévérance scolaire);
  • Jeudi PerséVERT (tenue vestimentaire verte);
  • Remise de certificats de persévérance scolaire;
  • Organisation d’un jeu-questionnaire sur la conciliation études-travail;
  • Offre d’un repas aux employés-étudiants et plus encore.

Laissez aller votre créativité et votre générosité envers ceux qui construirons, avec leurs connaissances et leurs compétences, l’avenir de demain! N’oubliez jamais : chaque geste compte! Soutenir la persévérance scolaire, c’est investir dans l’avenir de notre société.

 

Le mot de la fin

L’équipe de PRATIQ est là pour vous accompagner dans la mise en place de bonnes pratiques qui correspondent à votre réalité et à votre secteur d’activité. Notre approche personnalisée facilite leur implantation et leur suivi, s’adaptant aux besoins spécifiques de votre entreprise. D’ailleurs, nous sommes extrêmement fiers d’annoncer que notre engagement envers la persévérance scolaire des jeunes nous a valu la certification Oser-Jeunes Or! Pour en savoir plus sur nos services et nos valeurs, contactez-nous!

Préparer son Plan SST pour la prochaine année : Un guide pratique

Par Caroline Ouellet, CRHA

La fin de l’année approche et c’est le moment idéal pour réfléchir aux actions à mettre en place afin de bâtir un environnement de travail plus sûr pour la prochaine année. Dans le cadre de votre plan de santé et sécurité au travail, il est recommandé de sélectionner 5 à 10 actions concrètes à réaliser. En impliquant le comité SST, les superviseurs et les employés, vous pourrez identifier les priorités qui répondent aux besoins réels de votre organisation. Voici quelques étapes et conseils pour structurer efficacement votre plan SST annuel.

1. Identifier les actions prioritaires

La première étape pour structurer votre plan SST est de choisir des actions qui auront un impact direct sur la sécurité et le bien-être des employés. La direction a un rôle crucial en approuvant le plan, mais la sélection des priorités doit se faire avec la participation active des différents acteurs de l’entreprise.


Un incontournable pour cette année est l’intégration de la notion de risques psychiques et psychosociaux, suite à la modernisation de la Loi 42. Ces risques incluent des facteurs liés à l’organisation du travail, aux pratiques de gestion, aux conditions d’emploi et aux relations sociales et ils peuvent générer un risque physique ou psychologique pour les travailleurs.

2. Comprendre les risques psychosociaux

Les risques psychosociaux sont aujourd’hui reconnus comme un facteur important de la SST. Les principaux éléments à surveiller sont :

  • Charge de travail : Une charge excessive peut générer du stress et de la fatigue, nuisant à la productivité et à la santé mentale
  • Autonomie décisionnelle : Les employés doivent sentir qu’ils ont un certain contrôle sur leur travail, ce qui contribue à réduire le stress
  • Reconnaissance : Les employés qui se sentent valorisés pour leur travail sont généralement plus motivés et engagés
  • Soutien social du superviseur et des collègues : Un bon climat social au travail aide à diminuer les tensions et à favoriser un environnement bienveillant
  • Information et communication : Une bonne circulation de l’information aide à éviter les malentendus et les frustrations

Analyser et inclure ces éléments dans votre plan d’action SST est essentiel pour aligner votre entreprise sur les nouvelles obligations légales et créer un environnement de travail plus sain.

3. Prioriser l’accueil et l’intégration des nouveaux employés

L’arrivée de travailleurs étrangers dans plusieurs entreprises demande de repenser l’accueil et l’intégration pour réduire les barrières linguistiques et culturelles. Un plan SST bien pensé pourrait inclure des formations adaptées aux nouveaux employés dans leur langue d’origine. Utiliser un logiciel de gestion de la formation en ligne peut être une solution efficace pour fournir des contenus clairs et uniformes à chaque employé, tout en évitant de répéter les formations dans plusieurs langues.

4. Cadenassage et sécurité des machines 

Même après les modifications de la loi en 2016, la gestion de la sécurité des machines reste une priorité pour de nombreuses entreprises. Le cadenassage consiste à isoler les sources d’énergie des machines pour protéger les travailleurs durant leur entretien ou leur réparation. Votre plan SST pourrait inclure :

  • La création et la mise à jour des fiches de cadenassage
  • La formation continue des employés sur les procédures de sécurité des machines
  • Des contrôles réguliers pour s’assurer du respect des protocoles

5. Intégrer d’autres priorités : Ergonomie, travail en Hauteur et espaces clos

Certaines priorités, comme l’ergonomie, le travail en hauteur et la sécurité dans les espaces clos, demeurent au centre des préoccupations en SST. Voici quelques actions concrètes à envisager dans votre plan :

  • Adapter les postes de travail pour prévenir les blessures musculosquelettiques
  • Mettre en place des équipements de protection pour éviter les chutes
  • S’assurer de la conformité des procédures et des formations pour la sécurité dans les espaces restreints

6. Simplifier la SST : Une gestion de projet en 3 étapes

La SST ne doit pas être perçue comme quelque chose de complexe ou insurmontable. Pensez à la gérer comme un projet avec trois étapes simples :

  • Identifier : Faites une évaluation complète des risques présents dans votre environnement de travail
  • Corriger : Mettez en place les actions nécessaires pour réduire ou éliminer les risques identifiés
  • Contrôler : Assurez-vous que les mesures sont respectées et effectuez des suivis réguliers

En répondant aux questions Quels sont vos principaux risques? et Qu’allez-vous faire pour les minimiser?, vous pourrez établir un plan d’action SST réaliste et efficace pour l’année à venir.

Le mot de la fin

Élaborer un plan SST pour la prochaine année permet non seulement de respecter les obligations légales, mais aussi d’améliorer le bien-être et la sécurité de tous les employés. En définissant des priorités claires, en impliquant vos équipes et en adoptant une approche structurée, vous contribuerez à créer un environnement de travail plus sain et plus sécurisé. Un bon plan SST, c’est une garantie de productivité, de santé et de satisfaction pour tous.

L’équipe de PRATIQ est là pour vous accompagner dans l’implantation de bonnes pratiques RH et SST mais surtout, de s’assurer que celles-ci correspondent à votre réalité et à votre secteur d’activité. Notreapproche personnaliséeaide à les mettre en place et à suivre leur évolution selon les besoins de l’entreprise. Pour plus d’information,contactez-nous!

Travailler à la chaleur… ATTENTION! Ça peut être dangereux!

Travailler à la chaleur… ATTENTION! Ça peut être dangereux!

Projet de loi 42 : Êtes-vous prêts à prévenir et combattre le harcèlement au travail?

Par Rosalie Rivet Nantais, Consultante RH et en développement organisationnel 

Projet de loi 42 : Québec prend de nouveaux moyens pour prévenir et combattre le harcèlement psychologique et la violence à caractère sexuel en milieu de travail.  Êtes-vous prêt?

 

100 000 c’est le nombre estimé de victimes de harcèlement au travail au Québec chaque année (CRHA). La CNESST déclare d’ailleurs avoir atteint une année record en 2023 du nombre de plaintes déposées pour harcèlement psychologique ou sexuel. Pourtant, depuis le 1er juin 2004, tous les employeurs de législation québécoise ont l’obligation de prendre les moyens nécessaires pour prévenir et faire cesser toutes situations de harcèlement psychologique.

 

 

Face à ces constats alarmants, Québec agit. 

Le projet de loi 42 vise à lutter contre le harcèlement psychologique et la violence sexuelle en milieu professionnel au Québec en modifiant plusieurs lois du travail et le tout se fait en deux phases dont la première est en place depuis le 27 mars 2024.

 

  • Voici un aperçu des principales modifications : 

    • Élargissement de la définition de « violence à caractère sexuel » visant à englober toutes les formes d’inconduites possibles.  
    • Ajout de présomptions favorables aux employés pour faciliter la reconnaissance des lésions professionnelles découlant du harcèlement. De cette façon, les victimes de violence à caractère sexuel n’auront plus le fardeau de la preuve lors d’accident de travail ou de maladie professionnelle. 
    • Accès aux dossiers médicaux limités en cas de contestation de l’employeur. Seules les informations strictement nécessaires seront partagées. L’employeur peut s’exposer à des amendes allant jusqu’à 10 000$ lors de tentatives contraires. 
    • Prolongation du délai de réclamation allant de six mois à deux ans pour une lésion professionnelle découlant d’une violence à caractère sexuel. 
    • Élargissement des obligations de l’employeur en matière de prévention du harcèlement. Les employeurs ne doivent plus simplement protéger leurs salariés du harcèlement des membres du milieu de travail, mais aussi des clients et des fournisseurs. 
    • Mise en place d’une protection contre les représailles pour les salariés qui signalent une situation de harcèlement. En effet, dans le cas où une personne salariée vivrait des représailles, elle pourra déposer une plainte à la CNESST contre son employeur.  
    • Interdiction des clauses d’amnistie pour les violences physiques, psychologiques ou sexuelles. En d’autres mots, un employeur peut désormais tenir compte des mesures disciplinaires passées imposées pour des inconduites malgré qu’un décret ou qu’une convention collective l’interdise.  
    • Possibilité de versement de dommages et intérêts à une victime par l’employeur si le tribunal administratif du travail reconnaît la responsabilité de ce dernier. Ainsi, un employeur n’ayant pas mis en place les mesures de prévention du harcèlement nécessaires à son milieu peut se voir obliger de débourser des montants d’argent considérable à une victime.   

 

Concrètement, quelles sont vos nouvelles obligations comme employeur? 

La loi exige désormais aux employeurs la mise à jour de leur politique de prévention du harcèlement psychologique au travail. Elle doit inclure les éléments suivants :   

  • Les méthodes et les techniques utilisées pour identifier, contrôler et éliminer les risques de harcèlement psychologique; 
  • La personne désignée par l’employeur pour prendre en charge les plaintes; 
  • Les programmes d’information et de formation destinés aux salariés en matière de prévention du harcèlement psychologique qui sont offerts aux personnes salariées ainsi qu’aux personnes désignées par l’employeur pour la prise en charge d’une plainte ou d’un signalement; 
  • Les recommandations quant aux conduites à adopter par les salariés lors d’événements sociaux reliés au travail; 
  • Le processus afin de déposer une plainte, un signalement ou pour fournir un renseignement et un document à l’employeur relatif au harcèlement psychologique ainsi que l’identité de la personne désignée pour en prendre charge et le détail du suivi qui doit être donné par l’employeur à la suite du dépôt d’une plainte, d’un signalement ou autre; 
  • Les mesures mises en place par l’employeur afin de protéger les salariés victimes de harcèlement psychologique et toute personne ayant participé au processus de dépôt d’une plainte de cette même nature; 
  • Le processus de prise en charge d’une situation de harcèlement psychologique et d’une enquête; 
  • Les mesures mises en place par l’employeur quant à la confidentialité d’une plainte; 
  • Les délais de conservation de documents relatifs à la prise en charge d’une situation de harcèlement psychologique qui est au minimum (2) deux ans.

 

Recommandations 

En considération de ces nouvelles obligations, nous vous recommandons vivement : 

  • D’ajuster votre politique de harcèlement en fonction des nouvelles obligations découlant de la Loi 42; 
  • De diffuser votre politique auprès de tous vos employés actuels et futurs; 
  • D’obtenir un accusé de réception de chaque employé confirmant qu’il a pris connaissance de la politique; 
  • D’organiser une formation pour tous les employés, basée sur la politique révisée et une formation spécifique pour les gestionnaires chargés de son application. 

 

À compter du 28 septembre 2024, vous aurez l’obligation d’intégrer des précisions dans votre politique sur le contrôle et l’élimination des risques, les conduites à adopter pour les activités sociales, les programmes d’informations et de formations, le processus de prise en charge dont la confidentialité et la protection des personnes concernées. Lors d’une prochaine rubrique, nous vous donnerons plus de précisions. 

 

Avec tout ça, vous ne savez pas par où commencer? N’attendez pas ! Contactez PRATIQ et nous prendrons en charge les changements pour vous! 

 

 

Qu’est-ce qu’un leader en 2024?

Par Valérie Rocheleau, CRHA & MPO certifiée

À l’ère des réseaux sociaux, on voit de plus en plus une tendance chez les gens à se fier à ce qui est partagé sur les différentes plateformes pour trouver leur modèle. J’aspire à être comme cette personne physiquement, dans ce qu’elle fait, ses activités, etc.

On associe aussi souvent un leader à une personne qui occupe un poste de gestion.

Est-ce vraiment ça un VRAI leader ? Est-ce seulement la capacité à atteindre un « objectif » ou un rang hiérarchique dans une entreprise? 

Un vrai leader c’est celui qui inspire par son expérience de vie, par les peurs qu’il a dû traverser, par les limites qu’il a rencontré dans sa vie, mais aussi par son authenticité. L’authenticité est la plus grande qualité d’un VRAI leader, car elle permet d’avoir accès à la VRAIE personne qui s’y cache. C’est celle qui nous inspire, qui nous donne le goût de nous dépasser et de franchir les limites de ce qui semble impossible. C’est donc dire que tout le monde peut être un leader dans sa vie, que vous possédiez un poste de gestion ou non.

Mais, comment incarner l’authenticité au quotidien?

  • Accepter ce qui est: affronter la réalité et le présent, trouver ce que cela vous apporte et ce que ça vient travailler en vous.
  • Affronter nos peurs: une collègue m’a déjà dit un jour : lorsque tu es dans tes peurs, tu es exactement où tu devrais être!
  • Trouver et respecter nos limites: combien de fois acceptons-nous ce qui ne concorde pas ou ne résonne pas avec nous-mêmes ?
  • Apprendre à dire non: apprendre à dire non est une forme de respect envers nous-mêmes afin de pouvoir gérer notre niveau d’énergie investie. Dire oui à l’autre équivaut à se dire non à soi, car le temps est limité… à qui et à quoi souhaitez-vous donner votre temps ?
  • Trouver l’équilibre: un BON leader est équilibré dans toutes les sphères de sa vie.
  • S’entourer des bonnes personnes: s’entourer des personnes qui correspondent à nos limites, à nos objectifs et qui nous permettront de grandir. C’est notre conseil d’administration personnel !
  • Se faire confiance et avoir de la constance : NOUS SOMMES LA PERSONNE QUI A LE PLUS D’IMPACT DANS NOTRE VIE!

 

Être UN leader c’est finalement prendre le contrôle de notre vie, être au volant de notre propre véhicule!

Un coach m’a dit un jour : Valérie, choisit la destination à mettre dans ton GPS, c’est celle qui te conduira vers le succès.

Il y a 6 ans, j’ai décidé d’être UNE leader dans ma vie personnelle et professionnelle, d’investir en MOI et dans mon succès. Aujourd’hui, je peux dire que je suis UN modèle inspirant, qui permet aux gens que je croise et que je côtoie d’évoluer constamment.

JE suis une femme, une maman, une conjointe, une belle-maman, une amie, une sœur, une fille, mais surtout UNE leader qui veut continuer d’évoluer pour en inspirer plusieurs autres!!

Osez briller comme LEADER! Osez développer votre VRAIE nature!

 

La collaboration et le travail d’équipe

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Loi 19 – Loi encadrant le travail des jeunes.

Loi 19 – Loi encadrant le travail des jeunes

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Les proches aidants : mieux les soutenir en entreprise

Par Caroline Ouellet, CRHA

Saviez-vous qu’au Québec, on compte près de 1 500 000 personnes proches aidantes et que, dans la plupart des cas, ce sont des salariés qui tentent de rester équilibrés entre leurs obligations familiales et leur horaire de travail? Comme employeur, nous devons les soutenir. Non seulement en leur donnant la possibilité de continuer à soutenir leurs proches, mais en offrant de la flexibilité, du soutien, de l’écoute et beaucoup de compréhension.

Les formes de soutien d’un proche aidant

Les proches aidants peuvent être amenés à offrir leur soutien sous diverses formes, qui ne sont pas toujours pris en considération par exemple :

  • Apporter de l’aide pour le transport
  • Donner des soins personnels ou trouver une aide spécifique pour cela
  • Planifier et coordonner les soins médicaux et divers services
  • Effectuer les travaux domestiques et l’entretien de la maison
  • Gérer les opérations bancaires
  • S’occuper des obligations légales et juridiques
  • Accompagner et soutenir la personne dans diverses activités sociales, sportives et culturelles, des études, l’intégration à l’emploi
  • Supporter le côté émotionnel, psychologique et social de la personne dans le besoin
  • Et bien plus encore!

Voici quelques moyens d’offrir de la flexibilité et de soutenir les aidants familiaux au sein de votre organisation.

  • S’informer sur leur statut de proche aidant pour pouvoir cibler davantage l’aide que vous pouvez leur apporter
  • Offrir l’option de télétravail ou de télétravail hybride pour alléger les déplacements
  • Proposer une réduction d’heures ou une modification d’horaire de travail que ce soit de façon temporaire ou permanente
  • Demander s’ils ont besoin de soutien et de services particuliers
  • Proposer des vacances ou un temps d’arrêt supplémentaire lorsque requis
  • Comprendre que même si ce sont des employés dévoués qui ont à cœur de bien faire les choses, qu’ils ont simplement des préoccupations diverses à gérer et souvent imprévues qui feront en sorte qu’ils devront s’absenter aléatoirement

 

Les conséquences observées chez un proche aidant sont nombreuses

  • Il peut oublier de prendre soin de lui-même
  • Il peut se retrouver avec des répercussions financières imprévues, un surplus de dépenses ou un manque à gagner dû à ses absences au travail
  • Il s’isole socialement et restreint ses activités ou ses loisirs personnels
  • Il peut ressentir plusieurs sentiments (ex. : culpabilité, de ne pas en faire assez, frustration et épuisement, etc.)
  • Sa condition physique ou mentale peut se détériorer (épuisement et fatigue, stress et anxiété, impatience et irritabilité, émotivité et sentiment d’être submergé par toutes les tâches additionnelles qui s’imposent à lui en dehors de son quotidien)

 

Les bienfaits de la collaboration des employeurs

Lorsque les employeurs soutiennent activement leurs employés proches aidants, les retombées positives se font sentir à tous les niveaux de l’entreprise :

  • Amélioration de l’équilibre et de la qualité de vie : En reconnaissant cette réalité, les employeurs contribuent au bien-être et à la santé mentale de leurs employés, ce qui se traduit par une meilleure qualité de vie
  • Renforcement de la loyauté et de la reconnaissance : Les employés se sentent valorisés et soutenus, ce qui renforce leur engagement et leur attachement envers l’entreprise
  • Productivité accrue : En allégeant la pression des proches aidants, les entreprises bénéficient d’une équipe plus présente et productive, évitant le présentéisme et la démobilisation causée par une surcharge de responsabilités
  • Avantages partagés pour tous : En soutenant les proches aidants, l’entreprise crée un environnement où tout le monde peut s’épanouir – un bénéfice pour les employés, les équipes et l’organisation dans son ensemble!

 

 

Collecte de renseignements et prévention 

On constate qu’il est de plus en plus important de prévenir les risques pour la santé physique et mentale de ces employés et ce groupe de travailleurs proches aidants ne fait pas exception. Si vous n’avez pas encore instauré de programme de prévention des risques psychosociaux (RPS) pour encadrer, prévenir et intervenir en cas de détresse, ou si vous souhaitez développer un programme interne pour soutenir les proches aidants, des solutions efficaces et adaptées sont à votre disposition.

Il peut notamment être pertinent d’afficher, à l’intérieur de votre organisation, certaines références pour les proches aidants telles que :

  • Info-aidant est un service téléphonique professionnel, confidentiel et gratuit qui s’adresse aux proches aidants et à leur entourage, aux intervenants et aux professionnels de la santé
  • Proche aidance Québec regroupe 124 organismes communautaires qui soutiennent les personnes proches aidantes. Ces organismes ont pour mission d’améliorer leurs conditions de vie en soulageant l’appauvrissement et l’épuisement qu’elles vivent

Le mot de la fin

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Comprendre les nouveaux changements réglementaires sur les espaces clos en entreprise

Par Caroline Ouellet, CRHA

Les espaces clos en entreprise sont souvent négligés ou mal identifiés. Pourtant, ces lieux, tels que les réservoirs, silos, cuves, fosses, et tunnels, présentent des risques importants pour la santé et la sécurité des travailleurs.

Qu’est-ce qu’un espace clos ?

La définition d’un espace clos, selon la règlementation, inclut tout espace partiellement ou totalement fermé qui n’est pas conçu pour être occupé par des personnes, mais où on peut devoir pénétrer pour effectuer des travaux. Ces espaces ont une voie d’accès restreinte et présentent des dangers potentiels, qu’il s’agisse de leur conception, de l’atmosphère qui y règne, des substances qu’ils contiennent ou d’autres risques inhérents.

Amendement de la Loi

Le 5 janvier 2022, un projet de règlement modifiant le Règlement sur la santé et la sécurité au travail concernant les espaces clos a été déposé, entraînant plusieurs changements qui affecteront bientôt les entreprises. Voici un aperçu des principaux changements et de leur impact sur vos méthodes de travail:

Changement de la définition

La définition d’un espace clos sera révisée pour mieux identifier et sécuriser ces zones dans les environnements de travail.

Changement aux méthodes de travail

Les méthodes de travail régissant l’accès aux espaces clos seront modifiées. Ces modifications incluent l’aménagement de nouveaux espaces clos ou la rénovation des existants pour mieux répondre aux normes de sécurité.

a. Équipements et Installations
Il sera obligatoire de mettre en place les équipements et installations nécessaires pour intervenir de l’extérieur. Si cela est impossible, l’employeur doit disposer les équipements à l’intérieur tout en contrôlant les risques associés.

b. Travailleurs Habiletés
Il est requis que les travailleurs accédant à ces espaces soient qualifiés et âgés de plus de 18 ans. Les exigences actuelles de formation sont maintenues, assurant que seuls des individus bien formés peuvent pénétrer ces zones risquées.

 

Collecte de renseignements et prévention 

Les informations recueillies et les moyens de prévention avant d’effectuer un travail dans un espace clos seront modifiés. La concentration d’oxygène acceptable passera de 19.5% à 20.5%, et la concentration maximale de gaz de 10% à 5%. Ces normes plus strictes visent à réduire les accidents et à augmenter la sécurité des travailleurs. Les détecteurs de gaz devront également être mis à jour pour respecter ces nouvelles exigences.

Surveillance et sauvetage 

L’employeur désignera un surveillant chargé de la sécurité des opérations dans les espaces clos. Un plan de sauvetage détaillé sera obligatoire, incluant des exercices de sauvetage réguliers pour préparer les équipes aux éventualités.

Matières à écoulement libre et matières liquides

L’entrée dans des espaces contenant des matières à écoulement libre sera interdite sauf si nécessaire, avec des mesures de précaution spécifiques. Pour les matières liquides, des mesures de contrôle devront être en place pour éviter les risques de noyade.


Ce résumé des nouveaux changements apporte une meilleure compréhension des mesures à adopter pour améliorer la sécurité dans les espaces clos. Tous les programmes dédiés aux espaces clos devront être révisés dans les prochains mois pour se conformer aux nouvelles réglementations.

 

 

Révision de vos programmes

Il est crucial pour les entreprises de comprendre et d’implémenter ces nouvelles réglementations pour assurer la sécurité des travailleurs. La mise à jour des méthodes de travail, des équipements, et des formations permettra de réduire les risques et d’éviter les accidents. Si vous n’avez pas encore commencé à réviser vos programmes d’espace clos, il est temps de le faire, car la sécurité de vos travailleurs en dépend.


Pour en savoir plus sur ces changements et obtenir des conseils sur la mise en œuvre, n’hésitez pas à consulter les ressources fournies par les autorités compétentes en matière de santé et de sécurité au travail.

 

Le mot de la fin

 

L’équipe de PRATIQ est là pour vous accompagner dans l’implantation de bonnes pratiques RH et surtout, de s’assurer que celles-ci correspondent à votre réalité et à votre secteur d’activité. Notreapproche personnaliséeaide à les mettre en place et à suivre leur évolution selon les besoins de l’entreprise. Pour plus d’information,contactez-nous!